Après avoir retrouvé l’équilibre en 2023, le marché français de la confiserie a renoué avec la croissance l’an dernier, selon le syndicat professionnel Confiseurs de France.
Après avoir retrouvées leur niveau d’avant la crise Covid en 2022 puis s’être stabilisées en 2023, les ventes de confiserie (hors chewing-gum) ont augmenté de 0,8 % en grande distribution l’an dernier. Ce rebond s’est réalisé dans un contexte de recul de la consommation alimentaire en volume. Ce qui satisfait le syndicat professionnel Confiseurs de France. D’autant qu’il s’est amplifié début 2025 avec une hausse de 2,1 % sur l’ensemble des catégories.
Le palmarès des confiseries stars
Certaines catégories sur le marché de la confiserie ont connu plus particulièrement une belle croissance sur l’année 2024. On peut ainsi noter la progression des pâtes à macher et barres de caramel (+3,4%), des bonbons gélifiés (+2,1 %) et des réglisses et cachous (+8,3 %).
Sur le segment des spécialités de confiseries, les calissons connaissent une progression marquée (+11,1 %) ainsi que les pâtes de fruits et fruits confits (+8,8 %). Côté chewing-gums, la croissance continue également avec +10,3 % de ventes en volume en 2024 vs 2023 et une hausse de 7,2 % sur les trois premiers mois de 2025.
Halloween et le marché français de la confiserie
En 2024, neuf foyers français sur dix ont acheté des confiseries. Leur budget a légèrement augmenté par rapport à l’an dernier, pour atteindre 42 €. Soit une 1,7 % de hausse, un peu moins que l’inflation moyenne annuelle (2 % en 2024 selon l’Insee). Concernant la période de prédilection des ventes pour le marché, la saison 2024 d’Halloween a rencontré également un véritable succès en magasins avec une progression de 1,8 % des ventes en volume par rapport à l’année 2023.
Les confiseries régionales ont une belle image
Le caractère régional et traditionnel de la confiserie est une composante de l’attachement des Français à cette catégorie de produits. Ainsi, 87 % des Français reconnaissant que « certaines confiseries font partie de la gastronomie française et doivent être préservées », selon une étude de l’ObSoCo de 2022.
L’origine régionale des produits ou de la recette est pour autant un critère d’achat important pour 57 % des acheteurs. Un critère qui prend de l’importance avec l’âge (69 % chez les plus de 55 ans) et avec la fréquence de consommation (69 % également chez les acheteurs réguliers).
