Au Comptoir d'Inès

Au Comptoir d’Inès a presque triplé sa surface de vente !

Depuis sa création en 2011, l’épicerie fine Au Comptoir d’Inès a connu quatre déménagements. Elle est passée d’un premier local de 30 m² à un espace de 80 m² aujourd’hui, dans lequel un salon de thé a été installé. Entretien avec Solène Lebronze, commerçante passionnée, qui a fait grandir son entreprise année après année tout en restant fidèle à Bannalec, sa commune de cœur.

Le Monde de l’Épicerie Fine – Qu’est-ce qui vous a poussée à ouvrir une épicerie fine en 2011 ?

Solène Lebronze – Auparavant, je travaillais dans le prêt-à-porter féminin, puis pour les enfants, avant de tomber enceinte de mon deuxième et de prendre un congé parental de trois ans. À la suite de cette période, j’avais envie d’ouvrir un commerce dans ma ville de résidence, Bannalec.

Au départ, je pensais ouvrir un magasin de chaussures pour enfants. Puis, j’ai pris le temps d’y réfléchir et je me suis demandé ce qui manquait à la commune.

L’idée de l’épicerie fine m’est venue comme une évidence : aucune offre de ce type n’existait alors dans le bourg. Quand j’ai commencé à en parler autour de moi, beaucoup trouvaient mon idée risquée. Et quand j’ai frappé à la porte des banques, seule la mienne a accepté de me suivre. Ça n’a pas été facile tous les jours, mais ça valait la peine de persévérer, car, presque quinze ans plus tard, Au Comptoir d’Inès est toujours là et a quasiment triplé sa surface d’accueil (sourire).

LMEF – Vous avez déménagé plusieurs fois votre épicerie fine. Qu’est-ce qui vous a motivée à chaque fois ?

S.L. – À chaque déménagement, j’ai agrandi mon épicerie fine et choisi un emplacement plus stratégique. Pour le dernier, qui a eu lieu cet été, j’ai eu la chance de récupérer l’ancien local du fleuriste situé au 22 rue Nationale. J’ai toujours rêvé de cet emplacement, car il est idéalement situé : central, en angle — donc très visible —, bien exposé et lumineux grâce à ses grandes vitrines.

De plus, il fait 80 m², ce qui m’a permis d’installer un salon de thé en plus de l’épicerie fine, un projet que je voulais concrétiser depuis longtemps mais pour lequel je manquais jusqu’alors d’espace.

LMEF – Avez-vous réalisé des travaux dans ce nouveau local ?

S.L. – Oui, tout à fait. Les travaux ont duré environ deux mois. Côté décoration, je voulais créer une ambiance chaleureuse, un lieu où, une fois la porte franchie, on a envie de s’attarder pour siroter une boisson chaude et déguster une part de gâteau. J’ai chiné pas mal de meubles pour la partie salon de thé, ce qui contribue à cette atmosphère « comme à la maison », très appréciée de mes clients.

LMEF – Quel bilan tirez-vous après ces trois premiers mois dans votre nouveau local ?

S.L. – Le démarrage est très encourageant, bien au-delà de mes espérances. Certains de mes clients me suivent depuis le début, et je leur en suis très reconnaissante.

J’ai eu la chance de bénéficier de plusieurs articles de presse, ainsi que d’une vidéo réalisée par le compte « Ça se passe dans le Finistère », qui ont permis de faire connaître mon nouvel emplacement et l’ouverture du salon de thé. Cela m’a apporté beaucoup de nouveaux clients.

LMEF – Pouvez-vous nous présenter votre offre et vos produits best-sellers ?

S.L. – Côté salon de thé, je propose des boissons chaudes et fraîches. Pour les gâteaux, je travaille avec un pâtissier de Rennes qui me fournit en financiers et en madeleines, ainsi qu’avec une pâtissière de Clohars-Carnoët pour les cookies.

En épicerie fine, je référence une centaine de produits, dont beaucoup sont bretons, mais pas uniquement. Dans mes rayons, mes clients peuvent retrouver le thé, le café et le chocolat chaud servis au salon de thé mais aussi du vin, des bières locales, des terrines, du chocolat, des dragées, des biscuits, ainsi que de la vaisselle, des bougies et des bijoux. D’ici quelques semaines, je vais également intégrer à ma gamme les épices de la marque Terre Exotique. Mes meilleures ventes restent les chocolats, les biscuits et les paniers garnis.

LMEF – Quelle est la prochaine étape ?

S.L. – Je dirais tout simplement réussir la période de Noël. C’est un moment où je réalise normalement cinq à six fois mon chiffre d’affaires mensuel. Cette période est cruciale, surtout dans ce nouveau local, où je n’ai pas encore de recul sur l’affluence que je vais avoir.

D’ici quelques semaines, tout sera prêt : la vitrine sera décorée aux couleurs de Noël et je disposerai d’un stock conséquent de contenants pour les paniers gourmands et de ma gamme spéciale fêtes avec des pains d’épices, des panettones, des thés de Noël, etc.

Je prépare également des paniers garnis pour la mairie et certaines entreprises, ce qui constitue un bon complément de chiffre d’affaires.

Propos recueillis par Laura Margis

Fiche technique

Date de création : juillet 2011

Date de déménagement : août 2025

Nom de la gérante : Solène Lebronze

Surface de vente : 80 mètres carrés

Nombre de références : 100

Nombre de personnes sur la surface de vente : 1

Au Comptoir d’Inès

22 rue Nationale, 29380 Bannalec

02 98 96 44 91

solenelebronze29@gmail.com

Facebook : @Au comptoir d’Inès 

Instagram : @aucomptoirdines

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