Les céréales du petit-déjeuner séduisent les deux tiers des foyers français. Si les enfants arrivent en tête des consommateurs privilégiés de ces produits, les jeunes adultes en sont également friands. Les granolas, mueslis, pétales de maïs ou flocons d’avoine sont donc une catégorie à ne pas négliger en épicerie fine.
La forte pénétration des céréales du petit-déjeuner
En 2024, 66 % des foyers ont acheté des céréales du petit déjeuner. La consommation hebdomadaire reste stable à une fréquence élevée. Plus d’un Français sur cinq (21,5 %), en consommait au moins une fois par semaine, avec une fréquence moyenne de trois fois par semaine, selon une synthèse d’études récentes opérée par le Syndicat français des Céréales du Petit-déjeuner.
Le top trois des céréales du petit déjeuner
L’an dernier, les ventes de céréales du petit déjeuner sont restées relativement stable en volume l’an dernier et en légère hausse au premier trimestre 2025 (+1,9 %) en grande distribution et magasins bio. Parmi plus de 50 variétés disponibles, les mueslis, les granolas et les flocons d’avoine se distinguent particulièrement. En 2024, les mueslis et les granolas représentaient 29 % des ventes en volume, affichant une légère progression de 0,3 %. Les flocons d’avoine, quant à eux, ont connu une croissance remarquable de 11,2 %, représentant 14 % des ventes totales.
Les jeunes adultes sensibles aux options saines
Les plus gros consommateurs se trouvent parmi les 11-14 ans chez les enfants et les 18-44 ans chez les adultes. Ensemble, ils représentent les deux-tiers des consommateurs de céréales du petit-déjeuner. Si les enfants sont attirés par les céréales sucrées ou chocolatées, les jeunes adultes privilégient souvent les options plus saines comme les mueslis ou les granolas, qui s’intègrent facilement dans un mode de vie actif. Les parents, soucieux de proposer un petit-déjeuner équilibré, optent toutefois de plus en plus pour des céréales enrichies en fibres ou en céréales complètes.
Un terrain privilégié pour le bio
En 2024, les céréales du petit-déjeuner bio représentaient 17 % des ventes en volume en grande et moyenne surface, contre une moyenne de 7 % pour l’ensemble des produits de grande consommation. Cette surreprésentation du bio reflète une tendance forte vers des produits plus sains et plus respectueux de l’environnement, en particulier chez les jeunes adultes soucieux de leur alimentation et de leur impact écologique.
Des progrès sur le plan nutritionnel
Une étude ScanUp de 2023 estimait que le taux de sucres des céréales du petit déjeuner a diminué de 9,7 % entre 2017 et 2022, passant de 24,9 g à 22,5 g pour 100 g. Le taux de sel a également baissé de 8,6 %, tandis que le taux de fibres a augmenté de 12,4 %, grâce notamment à une utilisation accrue de céréales complètes dans les recettes. Ces améliorations suivent celles qui avaient déjà été réalisées précédemment. Les baisses de teneurs moyennes en sucres de 15 % et en sel de 22 % entre 2011 et 2018, selon le Syndicat des Céréales du Petit Déjeuner.
Un budget maîtrisé pour les ménages
Les céréales du petit-déjeuner restent ainsi une solution accessible et économique. En moyenne, les foyers français consacrent un budget annuel de 34,70 euros à l’achat de céréales du petit-déjeuner, ce qui correspond à environ 6,1 kg de produits achetés chaque année.
« Avec une offre de plus en plus diversifiée, des engagements nutritionnels renforcés et une demande croissante pour des produits bio, ces produits ont encore de beaux jours devant eux », affiche le Syndicat des Céréales du Petit-Déjeuner. Son potentiel en épicerie fine et magasins bio s’appuie sur le développement de produits à la fois plus sains et capable de faire preuve de transparence en matière de qualité et d’origines des matière premières.
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