Gourmet Selection lève le voile sur les tendances 2025 de l’épicerie de qualité

Aujourd’hui, le numérique ne s’oppose plus au commerce de proximité, il en devient un véritable allié. Dans les épiceries fines comme dans les commerces indépendants, le digital permet de garder un lien fort avec la clientèle, de gagner en visibilité, et d’enrichir l’expérience client, sans pour autant perdre ce qui fait la force du commerce local : la relation humaine et les produits de qualité.

Ce mouvement de fond touche toutes les formes de commerce de bouche, en ville comme en milieu rural, avec des outils simples mais efficaces, et surtout une volonté de rester proche, utile, et cohérent avec son territoire.

1. Des commerçants connectés à leur communauté

Dans ce nouveau paysage, les commerçants ne cherchent pas à devenir des influenceurs ou des e-commerçants à part entière. Ce qu’ils veulent, c’est rester en lien avec leurs clients, au quotidien, même quand ces derniers ne viennent pas en boutique.

Ils partagent une actualité, un arrivage, une nouveauté ou racontent une histoire de producteur. Le digital devient un canal de communication directe, humaine et incarnée, souvent via des outils simples comme Instagram, Facebook, ou une newsletter.

Pour certains, cela passe aussi par la création de contenu local ou collaboratif : en s’associant à un événement du quartier, à une autre boutique, ou en valorisant leur ancrage local à travers une communication localisée. Ainsi, le digital est au service du commerce de proximité, pour rester connecté avec ses clients et sa communauté.

2. Une digitalisation douce, mais bien réelle

Contrairement à une idée reçue, les commerces de proximité n’attendent pas d’être “prêts” à 100 % pour se digitaliser. Ils avancent par étapes, testent des outils faciles à prendre en main, souvent gratuits ou peu coûteux. L’objectif n’est pas de transformer le modèle, mais de le faire évoluer à leur rythme, pour plus de simplicité et de réactivité.

Cette transformation douce se traduit par des services pratiques tel que click & collect, des outils de fidélité digitalisés mais aussi des moyens de valoriser l’offre produit tels que des vidéos explicatives ou des QR codes sur les étals.

Ce qui compte, c’est que ces outils soient utiles pour le client et adaptés au quotidien du commerçant. C’est souvent le bouche-à-oreille entre commerçants qui déclenche l’adoption d’une solution ou d’un outil. Là encore, le réseau fait la force.

3. Le digital pour faire revenir en boutique

L’un des points les plus frappants de cette tendance : le numérique ne remplace pas le point de vente physique, il y amène ! En informant, en valorisant, en créant, les outils digitaux génèrent du flux.

Un post Instagram qui annonce une nouvelle référence, une story qui montre un produit en dégustation, un e-mail qui invite à une soirée, ces formats courts et visuels donnent envie de venir en boutique, de goûter et de discuter. C’est aussi un moyen d’attirer une clientèle plus jeune, ou de rester visible auprès des clients réguliers qui n’habitent plus forcément à deux pas.

Ainsi, le digital devient un levier simple pour animer sa communauté, fidéliser, et faire parler de soi, sans dénaturer l’âme du lieu.

Et demain ?

Cette tendance du “local augmenté par le digital” fait écho à d’autres signaux repérés dans le Cahier des tendances. Notamment celle des formats pratiques et nomades, qui répondent aux nouveaux rythmes de consommation : manger vite, mais bien ; consommer malin, sans sacrifier le goût. Deux tendances complémentaires, qui dessinent un commerce de proximité plus agile, plus inspiré et toujours plus proche de ses clients.