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LES ESCAPADES DE PETITRENAUD

La dernière escapade de Jean-Luc Petitrenaud

Jean-Luc Petitrenaud, journaliste culinaire devenu célèbre pour sa présentation de programmes télévisés – « Carte postale gourmande », « Les Escapades de Petitrenaud » sur France 5-  mais aussi ses émissions sur Europe1 et de multiples ouvrages, est décédé ce vendredi 10 janvier à Paris à l’âge de 74 ans,  « entourée de ses proches », ont déclaré à l’AFP  Louise et Antonin Petitrenaud, qui « remercient les personnes qui l’ont tant aimé pendant ces années ».

Tous le week-end une pluie d’hommages – grands chefs en tête- a témoigné du lien profond et authentique que l’animateur avait su créer avec les médias et le public tout au long d’une carrière essentiellement consacrée, avec une grande bienveillance, à la défense du patrimoine culinaire français. Le Monde de l’épicerie fine se joint naturellement à ces hommages mérités et présente ses condoléances émues et attristées à la famille de Jean-Luc Petitrenaud qui nous avait accordé, nous ne l’avons pas oublié, une très belle interview il y a une dizaine d’années. Et alors que nous l’interrogions sur les questions qu’un professionnel de l’épicerie fine devaient se poser face aux petits producteurs qu’il était susceptible de rencontrer, il nous avait confié ce conseil qui vaut toujours et que nous partageons de nouveau avec vous :  « L’essentiel est la régularité d’une production parce qu’un client qui va aimer tel vin découvert chez un petit vigneron, telle confiture ou telle soupe de poissons, doit pouvoir les retrouver tout au long de l’année. Il faut donc s’en assurer et que les rayonnages ne soient pas remplis de « sautes d’humeur ». Si rien ne garantit cette régularité, le commerçant peut jouer la carte de la série limitée mais il faut que ce soit clair : « Voici un produit coup de cœur, j’en ai pour quinze jours et après je n’en n’aurai plus ». Si ces offres épisodiques sont bien gérées, les clients se presseront pour profiter de l’événement. Ensuite, j’aime assez lorsque l’épicier indique son nom sur les produits qu’il a sélectionnés : un riz de Camargue par exemple. C’est comme si la main de l’épicier était posée sur l’épaule de celui qui achète le produit. Cela me plaît, d’autant que je trouve qu’il y a une forme de fierté à pouvoir revendiquer son goût, ses préférences, une qualité, une découverte… »

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