Burnouf Kevin - La Maison du Biscuit

La Maison du Biscuit : 120 années au service de la gourmandise

Célèbre pour son incroyable architecture de rue ancienne reconstituée, La Maison du Biscuit continue d’attirer les visiteurs chaque année par milliers à Sortosville-en-Beaumont dans le Cotentin. Un succès qui doit beaucoup à la qualité de ses petits gâteaux à la fraîcheur inimitable.

Le Monde de l’Épicerie Fine – 120 ans, qu’est-ce que cela vous inspire ?

Kevin Burnouf – C’est formidable de se dire que 120 ans plus tard je suis encore là, et qu’avant c’était mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père… Depuis 1903, cela fait cinq générations que l’on fabrique des biscuits de père en fils et cette transmission a quelque chose de beau. Tous les matins que Dieu fait, je suis encore dans l’usine de fabrication pour vérifier la qualité, aider mes équipes s’il le faut. Je veux vraiment garder ce contact avec le terrain parce que c’est là que se cache ma valeur ajoutée.

LMEF – Comment la boutique a-t-elle évolué depuis votre arrivée il y a douze ans ?

K.B – Quand je suis arrivé, on avait un magasin d’usine qui était sympa mais cela n’avait rien à voir. J’ai voulu le redynamiser, je voulais que les clients qui passent devant chez nous donnent un coup de frein et se disent : “C’est quoi cet OVNI ? Il faut que je me gare.” C’était l’idée et c’est ce qui a donné vie à cette rue à l’ancienne aux multiples façades de petites boutiques qui au final, une fois que l’on entre, n’en font qu’une seule.

LMEF – Quelle est votre philosophie ?

K.B – C’est de continuer à fabriquer des gâteaux traditionnels tels que les faisaient mes aînés. C’est-à-dire des gâteaux au beurre – en Normandie ce serait dommage de faire autrement – avec des recettes traditionnelles qui sont les mêmes depuis un siècle. Nous sommes dans une région exceptionnelle où nous avons non seulement le beurre mais les œufs, la farine, le lait… C’est une région hyper-riche de son terroir.

LMEF – Avez-vous une nouveauté ?

KB – On vient de relancer les biscuits à la cuillère comme les faisait mon grand-père en 1946. On les cuit dans un four de 1954 qui nous permet de restituer le goût de l’époque. C’est un biscuit qui est très difficile à réussir, un peu comme un soufflé, il faut arriver à le cuire très doucement.

LMEF – Allez-vous le tester en boutique ?

K.B – Bien sûr. C’est le plus beau des laboratoires ! On y teste tous les nouveaux produits et on peut voir avec précision comment ils sont accueillis : qui achète, quand, pour quelle occasion et quelle quantité ? Quelques boîtes dans le magasin, un plateau de dégustation et c’est parti !

LMEF – Qu’avez-vous à proposer aux épiciers fins ?

K.B – Nous avons déjà un réseau de 450 épiceries fines et ce qui fonctionne énormément, c’est la boîte d’assortiment dégustation de huit petits gâteaux différents. Notre force, c’est que l’on a une multitude de recettes qui permettent de nous renouveler : un peu sur le principe du ballotin de chocolats, c’est le cadeau idéal. Les cookies caramel marchent aussi super bien… Aux épiceries fines, nous ne vendons que notre production, et de l’ultra-frais parce qu’on ne travaille qu’à la commande chaque jour ; nous avons en moyenne 26 heures de stock, c’est court. Et comme on fait des gâteaux sans conservateur, sans colorant et sans antioxydant, les temps de conservation restent limités en moyenne à deux mois. C’est la contrepartie de l’hyper-fraîcheur et en termes de goût, cela fait la différence.

Fiche contact

LA MAISON DU BISCUIT

1197 route de Carteret 50270 Sortosville-en-Beaumont

02 33 04 09 04

contact@lamaisondibiscuit.fr
www.maisondubiscuit.fr

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