Portrait Olivier Costil 2

L’EDITO : Olivier Costil

Chassez le naturel…

Avant même l’échéance de ce 11 mai, il est acquis que le confinement aura été un accélérateur de tendances. Alors qu’on aurait pu s’attendre à un recentrage sur les premiers prix pour les achats de stockage du confinement, les ventes de produits bio ont progressé encore plus que d’habitude. Cloîtrés et inquiets des risques de contagion, les Français ont par ailleurs plébiscité le drive et les commerces de proximité, confirmant à la fois l’importance du commerce « à taille humaine » et l’efficacité des combinaisons entre physique et digital. Quant aux circuits courts, ils ont trouvé une légitimité nouvelle et une expansion inattendue, motivée par la nécessité pour les producteurs de produits frais de trouver de nouveaux débouchés. Ces changements laisseront sans nul doute des traces après la crise… Même si les partisans d’une alimentation plus saine et plus respectueuse des producteurs et préservant la nature auraient tort de penser qu’ils ont gagné la partie. En plein confinement, les embouteillages créés par la réouverture des drives du numéro un de la restauration rapide sont venus rappeler à quel point les habitudes peuvent avoir la vie dure ! 

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EN CHIFFRES
Ventes en valeurs de produits bio du 16 au 29 mars 2020 : 

+73% dans les magasins de proximité (produits conventionnels : + 43 %)

+74% dans les drives (conventionnels : + 69 %) 

Source Nielsen ScanTrack PGCFLS vs 2019

Olivier Costil, Rédacteur en chef délégué Le Monde du Bio Gourmet

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