Les Millennials deviennent les plus gros consommateurs de produits de la mer, désormais perçus comme plus sains et respectueux de l’environnement
Paris, le 26 juin 2018 – Le Norwegian Seafood Council dévoile les résultats de sa nouvelle étude sur les Français et les produits de la mer, coréalisée avec Kantar TNS. Bien que 97 % des Français consomment des produits de la mer, l’étude souligne que seuls 34 % respectent l’apport recommandé (1) de deux repas par semaine.
Dans la plupart des pays, les seniors (60+) sont les plus gros consommateurs de poisson, grâce à un pouvoir d’achat élevé et plus de temps pour cuisiner. Cependant, en France, une tendance surprenante émerge cette année : les Millennials (nés entre 1981 et 96) deviennent les plus gros consommateurs de produits de la mer !
L’édition 2018 de l’étude du Norwegian Seafood Council s’est aussi intéressée à l’impact de sujets sociétaux sur la façon de consommer les aliments, et révèle notamment que 32 % des Français souhaitent augmenter leur consommation de produits de la mer dans une perspective de santé et de durabilité ; et 36 % des interrogés disent vouloir réduire leur consommation de viande pour ces mêmes raisons. En outre, l’aquaculture est désormais perçue comme une solution respectueuse de l’environnement (27 % vs. 15 % en 2016) et du bien-être animal (22 % vs. 11 % en 2016). Les poissons issus de l’aquaculture sont aussi considérés comme ceux qui offrent le meilleur rapport qualité-prix comparés à des produits de la mer sauvages ou Bio (35 % vs. 9 % pour le sauvage et 7 % pour le bio).
La France, plutôt mauvaise élève en termes de consommation de produits de la mer
En comparant la France à certains de ses voisins européens, celle-ci se place à l’avant-dernière position du classement en termes de fréquence de consommation de produits de la mer, juste devant l’Allemagne. Alors que seulement 1/3 des consommateurs français (34 %) mangent du poisson deux fois par semaine ou plus, les pays du sud de l’Europe, comme l’Espagne et le Portugal, sont de véritables champions des produits de la mer (Portugal 75 %, Espagne 67 %). La Norvège est aussi naturellement un pays épris des produits de la mer avec les deux tiers de la population (71 %) qui mangent les deux portions recommandées de poissons chaque semaine.
Toutefois, les consommateurs français trouvent toujours de nombreuses bonnes raisons de manger des produits de la mer. Les raisons le plus souvent citées par les Français sont les bénéfices pour la santé (71 %), et le goût (64 %).
L’un des résultats impactant de l’étude est que les produits de la mer sont de plus en plus consommés pour des raisons environnementales (+50 % depuis 2012) et de sécurité alimentaire, avec 13 % de consommateurs interrogés qui déclarent que la sûreté est une bonne raison de choisir des produits de la mer, contre seulement 7 % en 2012.
Les Millennials, des fish lovers en puissance
Sur la plupart des marchés, les Baby-Boomers sont ceux qui consomment le plus de produits de la mer, mais en France, cette génération montre une nette diminution du nombre de repas à base de poissons. Ils sont passés de 86 repas de poisson par an en 2013 à 69 repas cette année, alors que les Millennials, eux, sont passés de 58 à 72 repas au cours de la même période !
Mais les Millennials mangent aussi plus à l’extérieur qu’il y a cinq ans. D’environ 15% des repas de produits la mer consommés en-dehors de la maison en 2013, cette part atteint près de 20% en 2018.
Evolution du nombre de repas annuel par génération entre 2013 et 2018
L’aquaculture désormais considérée comme respectueuse de l’environnement et du bien-être animal
L’étude du Norwegian Seafood Council révèle aussi que l’image de l’aquaculture s’est considérablement améliorée. Alors que le « bon rapport qualité-prix » était perçu comme le seul vrai avantage des produits d’aquaculture en 2016, deux fois plus de consommateurs déclarent aujourd’hui que les poissons d’élevage sont « sains » (31 % vs. 16 % en 2016), tandis que 40 %
les pensent « de bonne qualité » et 27 % comme « des produits respectueux de l’environnement » et « du bien-être animal » (22 %). Ils ne sont plus que 14 % à les considérer comme « à risque » (contre 25 % en 2016). Ces résultats soulèvent alors l’interrogation : assistons-nous à un changement de paradigme en ce qui concerne les produits de la mer issus de l’aquaculture ?
Les Français sont fortement marqués par le débat sociétal autour de l’alimentation. De nouvelles attentes émergent, notamment en termes d’environnement et de bien-être animal, mais il y a aussi une demande générale de plus de transparence sur le mode de production et le contenu des produits qu’ils achètent. 1 consommateur sur 3 déclare qu’il a aujourd’hui de préoccupations dans ce sens lorsqu’il achète du poisson, alors que ces sujets ne lui importaient pas il y a 12 mois.
L’étude révèle également que les nouvelles préoccupations autour de la santé et l’environnement encouragent les consommateurs à manger plus de produits de la mer et des aliments à base de végétaux. Les produits de la mer sont bien mieux positionnés que la viande, avec 32 % des Français qui souhaitent augmenter leur consommation de produits de la mer, alors que 36 % cherchent à manger moins de viande pour épargner la planète et leur santé.
Maria Grimstad de Perlinghi, Directrice France du Norwegian Seafood Council, commente : « La France est le premier pays consommateur de produits de la mer de Norvège, mais présente encore de belles perspectives de croissance. L’émergence de la tendance sociétale du « manger sain et durable » joue clairement en faveur des produits de la mer, avec un tiers des consommateurs français cherchant activement à manger plus de poisson pour ces mêmes raisons. »
Aujourd’hui, les produits de la mer de Norvège sont plébiscités dans le monde entier pour la gestion responsable de ses ressources marines, en respect des générations futures. La marque d’origine « Seafood From Norway », lancée en 2016 par le Norwegian Seafood Council, répond à ces questions, fondées sur un véritable souci d’alimentation saine, goûteuse et durable.
1 L’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande de manger du poisson deux fois par semaine