Pas encore usité en France et pourtant autorisé par l’Union Européenne depuis 2013, le natural branding ou marquage naturel des produits de consommation, pourrait prochainement faire son apparition.
Le phénomène ne devrait pas forcément toucher le monde de l’épicerie fine, encore qu’il puisse s’adapter à certains produits comme les fruits ou légumes de qualité supérieure ou encore le fromage (pâte dure) et pourquoi pas, certains produits de salaison. Il est néanmoins intéressant de savoir que son usage se développe un peu partout (Australie, Suède, Pays-Bas, Royaume-Uni et depuis peu en Belgique) et qu’il peut s’inscrire dans une tendance similaire à la vente en vrac qui, elle aussi, permet de lutter contre l’abus d’emballages, d’étiquettes, d’encre et de colle.
Le principe est simple et sain puisqu’il s’agit d’apporter au consommateur les informations légales en tatouant directement la surface du produit au laser, sans altérer le goût, l’odeur et le temps de conservation d’un citron ou d’un avocat par exemple.
En Belgique, la société Delhaize s’est lancée dans cette démarche avec pour objectif d’économiser jusqu’à 13 tonnes de déchets liés au marquage des fruits et légumes commercialisés dans ses enseignes.