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Quel est le label alimentaire le plus responsable ?

WWF France, Greenpeace et la coopérative d’études sociétales Basic ont comparé les bénéfices environnementaux et sociaux de 11 démarches et 15 filière en France (HVE, AB, Label Rouge…). Bilan : la bio se détache nettement.

L’étude se base sur une modélisation des liens entre les différents effets des démarches et les enjeux de durabilité liés à l’alimentation. Ses conclusions établissent que les démarches d’agriculture biologique (AB, Bio Equitable en France, etc.) ont  » des bénéfices socio-économiques et environnementaux forts et avérés « . A l’inverse, les démarches environnementales hors règlement bio (Agri Confiance, Zéro Résidus de Pesticides et la certification Haute Valeur Environnementale), « ont les effets positifs les plus faibles et les moins avérés des démarches étudiées, quand bien même elles revendiquent parfois un impact large et important « . Enfin, les démarches définies filière par filière (Bleu-Blanc-Cœur, Label Rouge, AOP, etc.) procurent des « bénéfices très variés selon les cahiers des charges et filières, ce qui peut créer de la confusion pour les consommateurs« . L’étude montre notamment que certaines démarches alimentaires ont des bénéfices socio-économiques et environnementaux sensiblement différents des intentions affichées.

Conditionner l’aide publique aux bénéfices réels

Les trois organisations appellent en conséquence à « réviser les cahiers des charges des démarches éligibles aux soutiens publics » en y intégrant « un socle minimal de critères environnementaux (liés à la biodiversité et au climat) et socio-économiques (apparentés au revenu des producteurs, à la santé humaine, au bien-être animal) » dans les cahiers des charges des démarches soutenues par les pouvoirs publics. Ils demandent également que le soutien public soit conditionné aux impacts réels et non aux intention des démarches.  » En conséquence, il convient de suspendre le soutien public à la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) tant que le cahier des charges n’a pas été révisé, mais aussi de revoir les démarches identifiées comme “durables” dans la loi EGalim« , concluent les auteurs de l’étude.

Pour aller plus loin :
Le rapport de recherche
L’annexe méthodologique
Le site internet

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