La marque française de chocolat bio équitable Kaoka a signé ce mardi 12 octobre à Paris avec la secrétaire d’État française à la Biodiversité, Bérengère Abba, un partenariat pour la production de cacao d’excellence et durable au Pérou, en Colombie et en Équateur.
Le partenariat s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale contre la déforestation importée adoptée par le gouvernement français. Il est doté d’un budget de 8,97 millions d’euros sur quatre ans. L’État français en est le principal soutien via son Fonds français pour l’environnement mondial (2,65 M€). Kaoka prend directement en charge 1,7 M€, auxquels s’ajoutent 822 500 € provenant de la fondation créée par la marque en Équateur. Les autres financements proviennent d’une poignée d’organismes techniques et de recherche internationaux et locaux, spécialisés dans le domaine de la biodiversité, de l’agroforesterie et de la culture des plantes tropicales et impliqués de manière opérationnelle dans le programme. Leurs représentants étaient présents à la Maison de l’Amérique latine à Paris pour la signature du partenariat. De même que les représentants de coopératives de planteurs équatoriennes et péruviennes.
Déforestation, biodiversité et revenu des planteurs, même combat
Les planteurs seront acteurs des programmes locaux dans le cadre de conventions de conservation signées via leur coopérative. « Dès le départ, notre philosophie d’entreprise a été de créer des filières aux côtés des producteurs », rappelle Guy Deberdt, président de Kaoka. Il s’agit en effet de lutter contre la déforestation et de préserver la biodiversité tout en améliorant le revenu des exploitants agricoles. « Aujourd’hui, beaucoup d’acteurs de la filière cacao se contentent de promesses. Il est temps pour eux de prendre leurs responsabilités en menant des actions concrètes », déclare Guy Deberdt. Dans le cadre du partenariat Kaoka, la traçabilité parcelle par parcelle des revitalisations sera assurée grâce une cartographie par satellite. La production sera analysée de l’exploitation à la commercialisation afin d’identifier les actions permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.