Après le matin et le midi, les Zooms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, se sont intéressés dans le cadre des enquêtes de la thématique « 24 heures dans la vie des Français » à la perception et aux comportements des Français en soirée.
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Le dîner, essentiel mais légerAprès une journée de travail, les Français rejoignent leur domicile à 18h12 en moyenne. Les journées se finissent plus tard chez les habitants de l’agglomération parisienne qu’ailleurs, environ 30 minutes après (18h43). Les Français dinent en moyenne vers 19h20 (contre 19h41 chez les actifs et étudiants, et 19h47 en agglomération parisienne), soit environ une heure après leur retour chez eux. Si le dîner n’apparaît pas comme le repas le plus important aux yeux des Français (26% seulement, contre 33% pour le petit-déjeuner et 41% pour le déjeuner), il semble le plus systématique. En effet, près de 8 personnes sur 10 (79%) des Français indiquent toujours dîner les jours de semaine, ce qui en fait un repas plus incontournable que le déjeuner. Partager le dîner avec les autres membres du foyer fait partie intégrante des us et coutumes des Français. Chez ceux qui vivent à plusieurs, 86% y voient une « tradition » dont 54% pour qui c’est « tout à fait » le cas. Le dîner apparaît également comme le repas le plus léger (45%, devant le petit-déjeuner à 39% et le déjeuner à 16%). A noter, 44% des femmes ont le sentiment que c’est sur elles que repose l’organisation du repas, un sentiment nettement moins répandu chez les hommes (19%). Par ailleurs, les Français sont peu nombreux à sortir en semaine : 87% révèlent ne jamais passer de soirée à l’extérieur en semaine, ou très occasionnellement. Les écrans s’invitent à tableSi le dîner est l’occasion de se retrouver et d’échanger avec les autres membres du foyer, ce moment ne se vit pas pour autant sans les écrans. En effet, plus de la moitié des Français (52%) regardent systématiquement ou souvent des programmes télévisés, films ou séries, pendant le repas. Et ils sont 1 sur 5 (20%) à consulter souvent leur portable pendant le repas, et chez les moins de 35 ans, ils sont près de 4 sur 10 (39%) Malgré l’émergence de divertissements et canaux d’informations plus récents, la télévision occupe encore les soirées de nombreux Français. Loin d’être en voie d’extinction, le journal télévisé de 20h constitue le moyen d’information privilégié pour s’informer sur la journée passée. 50% préfèrent ce canal d’information le soir, devant les chaînes d’information en continu (18%) ou les réseaux sociaux (15%). Par ailleurs, près des deux tiers des sondés (64%) indiquent être attachés au journal télévisé de 20h, et seuls 32% pensent qu’il est voué à disparaître au profit de nouvelles manières de s’informer. De la détente au sommeilA 20 heures, 56% des Français éprouvent le besoin de se reposer. Avant le dîner, place aux activités qui demandent un regain d’énergie : faire ses courses (84%), du sport (74%), ou encore le ménage (57%). Après le repas, ils privilégient les moments de détente : 65% visionnent des programmes sur un écran, 64% ne font rien, et 61% lisent. Les Français déclarent s’endormir en moyenne à 22h44, de quoi assurer une nuit d’environ 8h avant de se lever le lendemain en moyenne à 7h. Ces derniers sont partagés entre le fait de se coucher à heure fixe (47%) et se coucher à des heures variables selon les soirs (53%). Les moins de 35 ans (65%) et les habitants de l’agglomération parisienne (60%) se montrent légèrement plus flexibles quant à leur horaire de coucher que les autres catégories de population. Une fois couchés, les Français semblent pouvoir trouver le sommeil relativement facilement (67%), même si un tiers (33%) éprouvent des difficultés à s’endormir. Les hommes semblent avoir moins de peine à trouver le sommeil (26%) que les femmes (40%) Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 28 au 29 novembre 2023. Échantillon de 1 041 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e). |