Antoine Épicerie Fine : des produits d’exception pour le quotidien

Contenu proposé par Laura Margis.
Le 19 novembre 2024

Inauguré en avril 2022, Antoine Épicerie Fine, situé à Le Cannet (06), est une adresse incontournable pour dénicher des produits d’exception du quotidien. Derrière cette boutique de proximité se trouve Loïc Refrais, ancien restaurateur, désormais reconverti en épicier fin, qui sélectionne avec soin chaque produit proposé.

Le monde de l’épicerie fine – Qu’est-ce qui vous a motivé à ouvrir une épicerie fine ?

Loïc Refrais – J’ai choisi d’ouvrir une épicerie fine et une cave à Le Cannet (06) pour poursuivre une activité professionnelle en lien avec mon parcours de restaurateur, tout en bénéficiant d’horaires fixes. Cela me permet de consacrer plus de temps à ma fille, notamment en soirée. Avant de me lancer dans ce projet, j’ai exercé comme restaurateur pendant 15 ans en Corse.

LMEF – Pouvez-vous nous présenter votre offre ?

L.R. – Bien sûr ! Avec Antoine Épicerie Fine, mon ambition était de proposer une sélection de produits gourmets d’exception, combinant des articles du quotidien comme le vinaigre, les épices, la confiture ou le fromage, et des produits plus rares tels que le caviar, le saumon fumé ou le champagne. Nous mettons en avant une large sélection de produits français pour célébrer nos terroirs, tout en restant ouverts à des découvertes venues d’ailleurs. Par exemple, si les meilleurs vinaigres balsamiques que nous avons dégustés proviennent d’Italie, ce sont ceux-là que nous choisissons. Nous offrons également une belle sélection de vins du monde, venant des États-Unis, d’Australie ou encore de Hongrie. Enfin, notre rayon frais est une véritable vitrine gourmande, avec de la charcuterie, du fromage, du saumon fumé, du caviar et du foie gras, disponibles toute l’année pour se faire plaisir ou faire plaisir en toute occasion.

LMEF – Quel bilan pouvez-vous tirer après près de trois ans d’ouverture ?

L.R. – Nous sommes partis de zéro avec cette épicerie fine, et nous avons rapidement constaté que les marges dans ce secteur ne sont pas comparables à celles de la restauration. Il est indispensable de surveiller de près l’état des stocks et d’adopter une gestion rigoureuse et précise. Comme beaucoup de mes confrères, nous faisons face à des défis liés à la conjoncture actuelle, une réalité économique difficile. Les ventes continuent, bien sûr, mais elles sont moins régulières. Cela exige une grande agilité, une écoute active et la capacité de prodiguer des conseils pertinents qui répondent aux attentes et besoins des clients. Sur la Côte d’Azur, la concurrence est forte, ce qui nous pousse à innover et à diversifier nos activités. Par exemple, nous travaillons beaucoup avec des chefs à domicile. De plus, nous pouvons compter sur une base solide de clients fidèles, ce qui est, à mon sens, essentiel pour tenir dans le contexte actuel. Le bilan, comme vous pouvez le constater, est plutôt mitigé. Affaire à suivre !

LMEF – Organisez-vous des animations en boutique ?

L.R. – Bien sûr ! À la fin du mois, nous organiserons une animation dédiée au Beaujolais, évidemment. Ensuite, nous lancerons les animations autour des produits incontournables de Noël, comme le caviar, le chocolat, le champagne, le foie gras, les marrons glacés…

LMEF – Êtes-vous actif sur les réseaux sociaux et, plus généralement, sur Internet ?

L.R. – Oui, nous le sommes. Nous avons confié cette partie à une agence de communication qui fait un excellent travail et cela nous soulage énormément ! Elle crée des contenus attractifs, notamment sur Instagram, qui permettent de faire vivre l’épicerie fine virtuellement et d’attirer des clients en magasin. L’agence annonce toutes nos animations, ce qui contribue aussi à attirer du monde en boutique. Par ailleurs, nous avons mis en place des groupes WhatsApp ultra ciblés en fonction des préférences client. Ces groupes les informent sur les animations à venir, les nouveaux produits correspondant à leur thématique, ou encore la visite d’un producteur. Nous avons, par exemple, un groupe dédié aux spiritueux, un autre aux produits italiens, etc. Notre clientèle est très réceptive à ce format.

LMEF – Quels sont vos projets à venir ?

L.R. – Je dirais tout simplement que notre objectif est de pérenniser le commerce en attirant de nouveaux clients. Nous avons également à cœur de stimuler la curiosité culinaire des jeunes générations et de les sensibiliser à la qualité des produits. Il est essentiel de les guider, notamment en les encourageant à consommer peut-être un peu moins, mais mieux. Dès que l’occasion se présente, nous essayons, car c’est un défi d’utilité publique selon nous.