En partenariat avec De'Longhi, leader mondial de l'expresso broyeur, le Collectif Café a donc choisi de profiter de ces Journées du Café pour sensibiliser les consommateurs à travers une campagne d’information sur les différents bienfaits de l'agroforesterie dans la production du café.
“Alternative à l’exploitation intensive qui consacre une terre et un sol à une culture agricole unique, l’agroforesterie désigne les pratiques associant arbres, cultures et/ou animaux sur une même parcelle agricole, en bordure ou en plein champ. Ces pratiques comprennent les systèmes agro-sylvicoles (cultures + arbres) mais aussi sylvopastoraux (élevage + arbres), les pré-vergers (animaux pâturant sous des vergers de fruitiers).”
(Définition de l’Association Française d’Agroforesterie)
L’agroforesterie c’est bon pour l’environnement
À l’état sauvage, le caféier est une espèce qui pousse en milieu forestier. L’agroforesterie correspond donc à l’écosystème qui respecte le mieux les besoins de la plante.
La cohabitation entre arbres et culture est organisée de façon à optimiser les ressources : lumière, eau, engrais…
La pratique de l’agroforesterie augmente la fertilité du sol, notamment par la décomposition des feuilles des arbres. Par ailleurs, les racines des arbres retiennent le sol et réduisent les glissements de terrain propres au milieu tropical. La culture en agroforesterie facilite également l’absorption de l’eau par le sol.
Plusieurs cultures sur un même terrain favorisent le développement de très nombreuses espèces et la défense de la biodiversité : champignons, insectes, oiseaux, petits mammifères…
L’agroforesterie participe à réduire les effets du changement climatique. Les arbres captent le CO2 de l’atmosphère, ce qui diminue la quantité de gaz à effet de serre dans l’air.
L’agroforesterie c’est bon pour le café
Avec l’agroforesterie, le café retrouve son expression aromatique naturelle et sauvage.
En tasse, l’agroforesterie permet d’obtenir un café avec une grande variété d’arômes. Cela s’explique essentiellement par le fait que sous un arbre, les fruits du caféier mûrissent un peu plus lentement qu’en plein soleil. Plus la maturation est longue, plus la teneur en sucre du fruit est élevée.
L’agroforesterie c’est bon pour les hommes qui travaillent le café
En associant plusieurs cultures sur une même parcelle, les producteurs parviennent à diversifier leurs revenus : production de bois, d’arbres fruitiers…
L’agroforesterie limite la dépendance économique des producteurs au café, notamment auprès des industriels de produits phytosanitaires (engrais chimiques).
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