Tony Mounier a ouvert Anthos le 11 décembre
à Pacy-sur-Eure (27)
Petite ville dynamique de 5000 habitants, Pacy-sur-Eure compte un nouveau commerce de proximité depuis quelques semaines. Une épicerie fine mixée avec la vente de plats à emporter : Anthos, Comptoir Méditerranéen.
Professionnel du service en salle, Tony Mounier a exercé dix ans dans les ministères parisiens et dix ans chez les traiteurs spécialisés dans l’événementiel, toujours à Paris. « On peut dire que je suis familiarisé avec les beaux produits » annonce le nouveau commerçant. Il a pu mettre en forme un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps faute de pouvoir continuer à exercer son métier dans la capitale. Pour ce faire, il a jeté son dévolu sur une ancienne mercerie de son village : Pacy-sur-Eure. Le local a été complètement transformé : belle devanture en bois rétro, 40 m2 de surface de vente, une déco un peu vintage avec étagères en bois et fer, un papier peint à grosses fleurs et accessoires évoquant les années 1960 : balance, trancheuse à jambon, essentiellement ibérique. L’ambiance est chaleureuse.
A la recherche de (bons) produits corses
« Je suis originaire de ce village où je suis arrivé lorsque j’avais dix ans, j’y ai fait mon apprentissage dans la restauration traditionnelle et je connais bien les gens. Je tenais à m’installer ici parce que c’est un bourg comme on n’en fait plus, hyper-commerçant, avec de vraies habitudes de centre-ville et un bassin de 20.000 clients qui viennent régulièrement y faire leurs courses. »
Pour constituer son offre Tony Mounier a multiplié les dégustations avec différents importateurs et grossistes et fait entrer, pour commencer, environ 200 références.
« Nous allons en rentrer d’autres dit-il, mais nous avons tellement bien travaillé depuis l’ouverture que je n’ai pas eu le temps de me poser. L’axe choisit ne variera pas : le commerce restera sur le thème de la méditerranée occidentale, îles comprises : Grèce bien-sûr, mais aussi Sardaigne et Corse. 70 % de produits frais, 30% d’épicerie sèche. A ce propos les producteurs de l’Ile de Beauté sont invités à se faire connaître … »
Des débuts prometteurs
Les premières semaines se sont avérées fructueuses et le nouvel épicier songe déjà à créer un nouvel emploi. « Pour le moment nous sommes deux à travailler dit-il, mais les week-ends nous n’arrivons pas à fournir ! »
En résumé, l’activité va crescendo du jeudi (jour de marché) au dimanche : Anthos est ouvert le samedi et dimanche jusqu’à 13 h. 70% du chiffre d’affaires est réalisé les week-ends.
« L’accueil a été bon constate l’épicier fin. Nous avons vendu une cinquantaine de coffrets cadeaux pendant les fêtes (pour une ouverture le 11 décembre NDLR) et la clientèle appartient à toutes les familles d’âges, un peu plus de 50% a entre 35 ans et 55 ans ». Ce qu’elle préfère ? « Nos planches pour l’apéritif, charcuterie et fromage, le tout prédécoupé et dressé : il n’y a plus qu’à servir. » Tony Mounier n’a pas travaillé chez les grands traiteurs parisiens pour rien et on comprend qu’il n’attende plus qu’une chose, que la restauration soit de nouveau autorisée à ouvrir en France. Il s’y est préparé !