Beau Comme Un Camion

Le 15 février 2022

Beau Comme Un Camion, le concepteur de commerces ambulants s’est agrandit

Créée au milieu de l’année 2019 par Robin Rouja et Nicolas Faëlli, la société Beau comme un Camion a déménagé il y a environ 3 mois dans un local de 1 700 mètres carrés, à Castelnaudary à 40 minutes de Toulouse. Cet espace a été spécialement conçu en fonction des besoins de l’entreprise qui doit répondre à une demande grandissante.

LMEF – Qu’est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?

ROBIN ROUJA– Des problématiques d’ordre technique, de choix du véhicule, d’équipement, d’aménagement, de démarches administratives mais aussi de financement. L’idée a été de leur proposer une solution clé en main avec des véhicules sur mesure, répondant aux normes en vigueur et aux besoins de la personne. Par « sur mesure » j’entends que l’on est capable de faire des aménagements sur à peu près tous les types de véhicules, remorques ou camions.

LMEF – Vous avez déjà aménagé quelques épiceries, quels sont les besoins liés à ce type d’activité ?

R.R – Il a fallu optimiser la question du stock en adaptant les espaces de rangement qui servent également de rayonnage comme il y en aurait dans une épicerie, on a également étudié des vitrines avec de beaux espaces d’exposition réfrigérés et l’on a aussi réfléchi a tout ce qui était autonomie pour que le commerçant se déplacer librement, à la fois sur des marchés mais aussi des événements sans être dépendant d’une installation électrique.

LMEF – Quelle est la moyenne des surfaces aménagées par vos soins ?

R.R – Le plus commun, ce sont des cellules d’un peu plus de 4 m sur un peu plus de 2 mètres de large, ce qui fait en gros 8 m2. Nous sommes capables de faire plus grand et plus petit et comme il faut rester sur des prix raisonnables on ne fait pas de l’ultra luxe. On reste sur des camions de travail qui doivent être très fonctionnels et très résistants tout en étant bien réfléchis ergonomiquement. Pour vous donner un ordre d’idée : à partir de 25.000 € H.T vous avez une remorque équipée pour faire de l’épicerie. Pour les food trucks tout va dépendre du camion, principalement s’il est neuf ou d’occasion.

LMEF -Que préconisez-vous ?

R.R – Nous aménageons de plus en plus de neuf car au final c’est ce qui reste de plus valable et sûr comme investissement.

LMEF – Remorque ou camion ?

R.R -Tout dépend de l’utilisation. Pour un épicier qui veut vraiment faire de l’ambulant, le camion sera plus pratique au quotidien : il y a moins de manipulations qu’une remorque. A l’inverse, pour un épicier qui sera sur 2 emplacements dans la semaine, un sur un village A et sur un village B, la remorque sera d’un bien meilleur rapport qualité-prix.