Les produits gourmets de la Drôme et de l’Ardèche à l’honneur à l’Épicerie d’Émilie

Contenu proposé par Laura Margis.
Le 15 octobre 2024

Fondée par Émilie Delouye, ancienne pâtissière dont le rêve était d’ouvrir une épicerie fine, l’Épicerie d’Émilie propose une sélection exclusive de produits de la Drôme et de l’Ardèche, tout en organisant des ateliers de pâtisserie pour petits et grands. Rencontre avec une commerçante passionnée.

Le Monde de l’épicerie fine – Comment vous est venue l’idée d’ouvrir une épicerie fine ?

Émilie Delouye – Je suis pâtissière de métier, formée dans des restaurants étoilés. Après un bac technologique hôtellerie-restauration, j’ai poursuivi avec un BTS en hôtellerie-restauration, arts de la table et arts culinaires, complété par une mention complémentaire de cuisinier en dessert de restaurant. Avec mon conjoint, également dans le métier, nous avons travaillé dans plusieurs restaurants étoilés à travers la France. Nous avons même eu notre propre établissement, qui a obtenu une étoile Michelin. Ma dernière expérience avant l’ouverture de l’Épicerie d’Émilie a été en tant que responsable d’une boutique de chocolat de luxe. Nous nous sommes ensuite installés dans la Drôme pour des raisons professionnelles liées à mon conjoint. Ce déménagement a été l’occasion idéale pour moi de réfléchir à la suite de ma carrière et de réaliser ce rêve que j’avais toujours gardé en tête : ouvrir une épicerie fine, un projet en parfaite cohérence avec mon parcours. Le 6 juillet 2024, j’ai eu le plaisir d’accueillir mes premiers clients à l’Épicerie d’Émilie, à Grignan.

LMEF – Comment décririez-vous votre concept ?

E.D. – Mon concept se résume ainsi : la Drôme et l’Ardèche s’invitent à l’Épicerie d’Émilie. Ma sélection de produits est presque exclusivement locale et bio, avec quelques exceptions pour des produits des départements limitrophes, notamment en ce qui concerne le vin et les produits de la mer. À l’Épicerie d’Émilie, vous trouverez une belle sélection de produits culinaires soigneusement choisis, ainsi que des articles d’art de la table et quelques références de la Savonnerie de Nyons. Depuis début octobre, je propose également des ateliers de pâtisserie pour adultes et enfants, grâce à la cuisine équipée présente au cœur de l’épicerie. Enfin, un petit comptoir avec des chaises hautes permet de déguster des boissons chaudes, fraîches, et des gourmandises que je prépare moi-même ou qui proviennent de mes rayons.

LMEF – Pourriez-vous nous en dire plus sur votre sélection de produits ?

E.D. – Avec plaisir ! À l’Épicerie fine, il y a ce que j’aime appeler le coin caviste, avec une sélection 100 % locale comprenant du Châteauneuf-du-Pape, de la Clairette et du Crémant de Die… et bien d’autres encore. Je propose également des spiritueux : gin, pastis provençal, crème de fruits, rhums arrangés (de la marque Halto), etc. Côté bières, je travaille avec six brasseries artisanales drômoises. Pour les boissons sans alcool, je présente une gamme de jus de fruits bio et du kombucha. Du côté de l’épicerie fine sèche salée, mes clients peuvent découvrir des produits incontournables de la région, comme l’olive noire de Nyons sous toutes ses formes, la noix de Grenoble, la truffe, ou encore l’ail noir. Je propose également de nombreuses conserves de producteurs locaux, offrant des produits du terroir aux saveurs authentiques. Enfin, dans les rayons sucrés, on peut trouver du thé, du café d’un torréfacteur local, des confitures, du miel, du nougat bien sûr, mais aussi du chocolat, des biscuits, et bien d’autres gourmandises.

LMEF – Pourriez-vous nous décrire l’environnement de votre épicerie fine ?

E.D. – L’Épicerie d’Émilie est située dans une zone artisanale en plein développement. On y trouve un opticien, un institut de beauté, un coiffeur, un magasin de vêtements, une boulangerie, deux restaurants et, bien sûr, mon épicerie fine. Il reste encore des locaux disponibles dans le lotissement récent où se trouve l’épicerie fine, ce qui signifie que d’autres commerces vont prochainement s’installer, mais si je ne sais pas encore quel type de commerces. Dans cette même zone, il y a également le village provençal, un village miniature de santons qui attire de nombreux touristes. C’est le deuxième site touristique le plus visité après le château de Grignan. Un point très positif est que le village miniature est ouvert toute l’année.

LMEF – Faites-vous régulièrement des animations ?

E.D. – J’ai organisé des dégustations autour de la tapenade lors des Journées du patrimoine. Par la suite, je prévois d’animer des événements avec mes producteurs, bien que cela ne soit pas encore en place. En revanche, je fais des dégustations spontanées tous les jours, comme avec l’Apéritruffe, un apéritif à base de truffe qui suscite beaucoup d’intérêt chez les visiteurs.

LMEF – Comment vous faites-vous connaître ?

E.D. – Au départ, j’ai eu deux articles dans la presse locale. Je communique également sur mes réseaux sociaux et j’ai lancé, début octobre, mon site internet vitrine et marchand. C’est une très belle vitrine pour l’épicerie fine, qui présente en détail tout ce que je propose. Je suis ambassadrice de Drôme, c’est ma nature, et cela me tenait vraiment à cœur. J’ai également rejoint la Fédération des Épiciers de France. Enfin, lorsque tous les locaux de la zone seront occupés, nous organiserons une inauguration commune avec les autres commerçants.