Natimpact investit dans le vrac avec le rachat de Base Organic Food

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Charif Benabderrahmane (Base Organic Food) entouré de Didier Suberbielle et Frédéric Terrisson (Natimpact)

Après Naturgie-Favols en 2019, Bovetti Chocolats en 2020 et Le Coq Noir en 2021, Base Organic Food est la quatrième entreprise acquise par Natimpact depuis sa création il y a quatre ans. Le chiffre d’affaires annuel cumulé atteint 40 millions d’euros.

Le groupe Natimpact continue de croire au potentiel de la bio. Le holding créé en 2019 par Didier Suberbielle (ex-Nature & Santé), Frédéric Grünblatt et Marlène Castan (tous deux ex-Vitafrais) en association avec le fonds d’investissement vert Triodos et des fonds régionaux du Crédit agricole, a procédé le début décembre dernier à sa quatrième acquisition dans la fabrication de produits bio alimentaires, la société Base Organic Food.

Complémentarité avec les autres filiales de Natimpact

Créée en 2015, Base Organic Food est spécialiste des produits d’épicerie en vrac (fruits secs, graines, céréales, fruits exotiques), principalement vendus en magasins bio. La société, qui a également développé une offre de produits d’épicerie emballés, exploite un site de torréfaction et transformation de fruits secs sur son site 3 400 m2 à Montauban (Tarn-et-Garonne).

Sa complémentarité avec les trois précédentes acquisitions (le confiturier Naturgie-Favols, le chocolatier Bovetti et le fabricant sauces et aides culinaires Le Coq Noir – Le Voyage de Mamabé) est évidente.  Fondateur de Base, Charif Benabderrahmane assurera la transition avec une nouvelle équipe de direction. Il devient associé de Natimpact et participe à sa gouvernance, comme c’est également le cas pour les dirigeants des autres entreprises acquises par le groupe.

Un cap décisif de la structuration du groupe

Cette dernière acquisition fait franchir un cap décisif au groupe, qui atteint désormais une quarantaine de millions d’euros de chiffre d’affaires et compte 150 salariés (dont 25 chez Base). Sauf opportunité, le groupe prévoit désormais de procéder à une pause des acquisitions pour se consacrer à sa propre « consolidation », explique Frédéric Terrisson, directeur général de Natimpact. C’est donc la croissance organique qui devra permettre d’atteindre l’objectif de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires que s’est fixé Natimpact à l’horizon 2026.

L’analyse détaillée des implications de cette acquisition sera à lire dans le magazine Le Monde de l’Épicerie Fine n°64 de février 2024.

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