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Qui sont les snackeurs français ?

Initié par Mondelēz International, l’Observatoire du Snacking apporte un éclairage approfondi et sociologique de la pratique du “snacking à la française” qui ne remet pas en cause le modèle alimentaire français, et notamment les trois repas traditionnels qui perdurent. Ce qui n’empêche pas d’évoluer… et peut naturellement intéresser les épiciers fins ouverts à la petite restauration, sur place ou à emporter.

Vers plus de snacking

  • Les prises alimentaires les plus prisées sont le goûter (43,5 %), l’apéritif (42,2 %) et l’encas au cours de la matinée (34,4 %).
  • Les prises alimentaires se font principalement assis (71 %) et sans couverts (82 %).
  • Une satisfaction sans culpabilité : 88 % des moments de consommation hors repas procurent de la satisfaction et ces consommations n’entraînent majoritairement pas de culpabilité (86 % des hors repas).
  • Le plaisir arrive en tête des motivations à manger en dehors des repas : une recherche de plaisir (38 % des prises alimentaires hors repas), un besoin de couper la faim (28 %) ou de décompresser (17 %).
  • On distingue 5 profils de snackeurs français : les adeptes de l’apéritif (12 %), les “pressés” qui snackent plutôt à la place des repas (12 %) et qui sont pour la plupart des jeunes, les grands snackeurs (15 %) qui sont plutôt des femmes qui consomment par plaisir et aussi pour décompresser, les habitués des pauses café au travail (17 %) qui sont plutôt des hommes qui snackent souvent durant la matinée et enfin les snackeurs solitaires (33 %) qui consomment en dehors des repas, le plus souvent à la maison.

Cette étude inédite, réalisée fin 2017 sur un échantillon représentatif de la population française, comprend également la restitution de groupes qualitatifs dédiés, pilotés par le Crédoc. L’étude se situe dans une perspective sociologique et se concentre sur la création de nouveaux moments de consommation, de nouveaux rituels liés au snacking.

Le snacking, une adaptation à la vie moderne

En France, les repas traditionnels perdurent et cohabitent avec les moments de snacking. De nouveaux rituels accompagnés de nouvelles organisations sociales émergent de ces pratiques, notamment pour gagner du temps le midi, s’adapter aux nouveaux usages professionnels (télétravail, coworking…), ou pour s’offrir une pause gourmande au goûter. On note un vrai boom à l’heure de l’apéritif pris le plus souvent le week-end et à plusieurs (75 %), traduisant une nouvelle forme de sociabilité.

“Le snacking en France n’amène pas à la déstructuration des repas traditionnels qui perdurent largement. Il semble plutôt contribuer aujourd’hui à structurer de nouveaux rituels de consommation, souvent construits comme les repas, avec des règles, mais aussi des moments de loisirs ou de sociabilité.” analyse Thibaut de Saint Pol.

Les encas, pauses et autres prises alimentaires hors repas ou à la place des repas traditionnels sont fréquents, très pratiqués au travail chez les actifs, et davantage à la maison chez les retraités. Les résultats de cette enquête menée par l’Observatoire du Snacking montrent que même si la consommation des Français reste largement traditionnelle, ils adoptent progressivement de nouvelles tendances alimentaires.

Les prises alimentaires en dehors des repas les plus prisées sont le goûter (43,5 %), l’apéritif (42,2 %) et l’encas au cours de la matinée (34,4 %). Les aliments favoris oscillent également en fonction du moment de la journée. Sans surprise, les boissons chaudes sont consommées à 36 % en remplacement du petit déjeuner, mais plus surprenant, le fromage est l’aliment star de la pause déjeuner à 25 %. Le chocolat est l’aliment le plus consommé le soir après le dîner à 19 %. Ces prises alimentaires, en dehors et à la place des repas, sont prises principalement assis (71 %) et sans couverts (82 %).

 

Des snackeurs qui assument

Cette étude permet également de mieux connaître les caractéristiques des snackeurs français. 38 % des prises hors repas sont motivées par le plaisir ou la gourmandise puis pour couper la faim (28 % des hors repas) et enfin pour décompresser ou pour passer un bon moment en famille ou avec des amis (17 % des hors repas). Une satisfaction sans culpabilité : 88 % des moments de consommation hors repas procurent de la satisfaction et ces consommations n’entraînent majoritairement pas de culpabilité (86 % des hors repas). Ces consommations sont très largement conscientes et raisonnées : dans 74 % des occasions, les Français se sentent capables d’arrêter de manger ou de boire lorsqu’ils le souhaitent.

Des profils de consommateurs variés

L’enquête de l’Observatoire du Snacking permet de distinguer 5 profils de snackeurs. Les adeptes de l’apéritif (12 %), les “pressés” qui snackent plutôt à la place des repas (11 %) et qui sont pour la plupart des jeunes, les grands snackeurs (15 %) qui sont plutôt des femmes qui consomment par plaisir et aussi pour décompresser, les habitués des pauses café au travail (17 %) qui sont plutôt des hommes qui snackent souvent en matinée et enfin les snackeurs solitaires (33 %) le plus souvent à la maison.

“La définition de ces 5 profils types de snackeurs permet d’avoir une vision plus précise des comportements alimentaires des Français en dehors des repas. Il semble ainsi qu’il y ait un allongement de la journée alimentaire, sans forcément induire une hausse de l’apport calorique comme le montrent d’autres études. Les trois repas restent incontournables et continuent de structurer la journée des Français, mais ils coexistent désormais avec de nouvelles formes d’alimentation.” commente Thibaut de Saint Pol. Il précise que “l’émergence de ces nouveaux rituels alimentaires est notamment liée aux évolutions de nos rythmes et de nos modes de vie.”

Méthodologie de l’étude réalisée par le Crédoc

Étude qualitative

Méthode : deux groupes qualitatifs organisés en juillet, mélangeant hommes et femmes, issus des classes moyennes et moins favorisées, en provenance de Paris pour un tiers et de la banlieue pour les deux tiers restants :

Groupe 1 : Jeunes (18-34 ans) sans enfant

Groupe 2 : Familles avec enfants à la maison (3 à 15 ans)

Étude quantitative

Méthode : échantillon représentatif de la population française des 18-64 ans de 1 182 individus résidant en France métropolitaine âgés de 18 à 64 ans

  • Interrogation en auto-administré online
  • Durée 20 minutes
  • Terrain réalisé du 7 au 27 novembre 2017
  • Méthode des quotas sur les variables : sexe, âge, Zeat, TUU, PCS (avec ancienne profession), diplôme.

 

­Redressement sur les 6 variables précédentes avec en plus la variable temps passé devant un écran.

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