Restauration hors domicile

Bilan positif pour la restauration hors domicile

D’après la dernière étude menée par le cabinet The NPD Group (l’un des leaders mondiaux des études de marché) et son panel de consommateurs Crest, la restauration hors domicile a connu un bilan positif sur l’année 2018, à + 1 % en valeur vs 2017.

Certes, la progression n’est pas importante mais toutefois notable. Le marché de la restauration hors domicile (incluant la restauration avec service à table, la restauration rapide, la restauration dans les transports et lieux de loisirs, la restauration collective et la distribution automatique) a terminé l’année 2018 à + 1 % de croissance dans un climat général de consommation instable. L’année n’a cependant pas été linéaire. La restauration commerciale a ainsi connu un début d’année difficile pour cause de météo instable, rattrapé par des mois favorisés par l’embellie climatique et la victoire de l’équipe de France lors de la Coupe du monde de football, avant que la récession ne reprenne du terrain en fin d’année sur fond de mouvement social.

Au total, la croissance du marché sur l’année reste en positif, à + 1 % en valeur, tous circuits confondus. Une légère hausse due à l’augmentation de la fréquentation dans les points de vente de restauration (+ 0,6 %) et à celle du ticket moyen dépensé (+ 0,4 %) qui s’établit à 5,60 € tous circuits confondus.

Le snacking monte en flèche

Dans le détail, c’est la restauration rapide et le snacking qui tirent leur épingle du jeu. Sur l’année 2018, la restauration rapide a progressé de + 1,2 % en termes de visites face à sa voisine à table en recul de 0,5 %. En termes de moments, ce sont les pauses “hors repas”, les collations prises en matinée ou au cœur de l’après-midi, qui connaissent les plus grandes progressions face au déjeuner ou au dîner.

Selon les projections de The NPD Group, cinq tendances clés devraient influencer l’offre du secteur en 2019 : l’offensive du retail, la montée en force du snacking, la livraison portée par les nouvelles technologies et les applications, les produits de “bien-être” revisité et le “fast casual” généralisé.

Claire-Sophie MARTIN

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