l’impact de l’alimentation sur l’environnement 

Une étude sur l’impact de l’alimentation sur l’environnement 

Picadeli dévoile une étude menée dans 7 pays et met en lumière le besoin d’éclairage du grand public sur les enjeux alimentaires liés au climat. Il en ressort que les consommateurs occidentaux sont majoritairement inconscients de l’impact de leur alimentation sur l’environnement

Menée dans 7 pays occidentaux, l’étude s’est attachée à comprendre le rapport qu’entretiennent 10 500 personnes à l’environnement dans leurs choix alimentaires. Fausses croyances, manque d’accès à une information claire, manque de moyens, les données qui en ressortent décrivent un chemin encore long pour une prise de conscience du grand public sur l’impact de l’alimentation sur l’environnement.

Fausses croyances

Un quart, c’est la part des personnes interrogées considérant la viande rouge comme la source de protéines la plus durable, ayant le plus faible impact carbone. Le constat est criant : le grand public fait difficilement le lien entre son alimentation et son impact sur l’environnement. À l’heure où beaucoup ont pris conscience de l’urgence climatique, la transition alimentaire n’a pas encore été identifiée comme un levier de lutte contre le dérèglement climatique. L’étude Vegocracy révèle cette nécessité de guider les consommateurs au quotidien avec des faits et des solutions. Les Français ont un bon coup de fourchette, mais au pays de la gastronomie, c’est l’exigence qui prime ! 62 % des Français ayant répondu à l’étude Vegocracy attendent un étiquetage clair, permettant de faire des choix éclairés dans leur alimentation, c’est le taux le plus important parmi les 7 pays sondés.

Le green gap en question

Il s’agit du paradoxe entre la sensibilité accrue au dérèglement climatique, et des habitudes de consommation qui pèsent lourd sur la facture environnementale. C’est aussi le fait que beaucoup de personnes n’ont tout simplement aucune idée de la façon dont elles peuvent réduire l’impact de leur alimentation sur l’environnement. Cette méconnaissance nuit à la transition alimentaire. En effet, 24 % des personnes interrogées jugent qu’elles ne sont pas en mesure d’influer sur leur empreinte carbone. Parmi les 76 % ayant répondu l’inverse, seulement 12 % considèrent l’alimentation comme le facteur pesant le plus lourd sur leur empreinte carbone, alors qu’il a été prouvé qu’il s’agit de l’un des leviers les plus importants et simples à activer pour limiter l’impact de chacun sur la planète.

L’alimentation première variable d’ajustement

La réduction des trajets en avion et en voiture sont des notions désormais bien intégrées par toute la population mondiale, informée de ces enjeux capitaux pour réduire les émissions de CO2. Qu’en est-il de l’impact de nos assiettes ? Seulement 18% des répondants connaissent les recommandations de l’OMS (déclinées dans chaque pays dans des plans similaires au PNNS – Plan National Nutrition Santé – en France) sur la consommation quotidienne de fruit et légumes… 400 grammes par jour et par personne. Par ailleurs l’inflation n’épargne aucun pays et fait évoluer les modes de consommation, souvent au dépend de l’alimentation, première variable d’ajustement. Manger 5 fruits et légumes par jour, si possible… 94 % des Français connaissent le Programme National Nutrition Santé, et pourtant, 43 % d’entre eux ne consomment pas de fruits et légumes quotidiennement. Une question d’accessibilité pour 45 % d’entre eux.

La planète après les papilles ?

L’étude Vegocracy révèle enfin que seulement 3 % des personnes ont mentionné l’environnement comme critère le plus important lorsqu’ils sélectionnent leurs aliments, loin derrière le goût, placé en tête des considérations par 49 % des répondants. Seulement 22 % considèrent une alimentation durable comme plus savoureuse.

Depuis 2009, le groupe Picadeli s’est donné une mission : démocratiser l’alimentation saine en la rendant plus accessible, plus abordable et plus appétissante, parce que manger sainement ne devrait pas être un privilège. Convaincu qu’un monde où la fast-food peut être opposée à la malbouffe, Picadeli continue de faire évoluer son offre avec 90 % de produits végétariens, 70 % de produits végétaliens et 0 % de viande rouge.

*Étude réalisée par Kantar auprès de 10 500 personnes dans 7 pays : Belgique, Finlande, France, États-Unis, Suède, Allemagne, Royaume-Uni.

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