Au Temps d’Eugénie, un bien bel esprit de famille 

Une vieille ferme et sa grange, blottie sous les arbres centenaires d’un parc dans la nature périgourdine, voici planté un cadre propice au bien-être au travail ! Celui de l’entreprise Au Temps d’Eugénie, manufacture de confitures gastronomiques. 

Mais le cadre, aussi beau soit-il, n’est pas suffisant pour une satisfaction et un épanouissement professionnels. Alors Mathieu Pivaudran, son dirigeant, veille pleinement au bien-être des équipes, 7 personnes en tout.  

Et pour cela, on fait dans l’horizontalité. La hiérarchie est juste là pour trancher quand il faut faire des achats ou des investissements. L’équipe au complet est impliquée dans les choix, les orientations. Il n’y a pas de secret de bureau, tout est transparent. Personne n’est en carence d’informations, chacun sait comment l’entreprise se porte, connaît la vision, la mission, la stratégie. Et on en discute librement et assez quotidiennement puisque l’on se voit tous les jours. 

Pour ce qui est du travail, c’est l’entraide qui prévaut. Quand il y a un goulot  d’étranglement ou une difficulté, c’est la partie qui est qualifiée qui va aider le reste de l’équipe. Tout le monde peut mettre la main à la pâte quand il faut absorber des pics de charge. À contrario, quand il y a un peu plus de creux, on se voit donner du temps pour la vie de famille. 

Car celle-ci est primordiale. Chaque parent qui a un souci avec un enfant n’a pas besoin de remplir de papiers. Il pose ses affaires, un autre le remplace. D’ailleurs le petit peut être accueilli dans la garderie parentale qui a vu le jour depuis le Covid. Bobologie, révision du soir pour le Brevet, détente devant la télé ou à la PlayStation, tout est possible. Dans le respect d’un petit règlement mis en place par les parents eux-mêmes. 

Des adultes qui sont également soignés comme il faut. Qui dit manufacture dit des gestes, des postures qui peuvent être fatigants. Alors, depuis 3 ans, l’entreprise a investi dans un coach sportif pour une heure par semaine, sur le temps de travail. L’heure des étirements, du yoga doux, ou même du Crossfit pour les plus nerveux. Une âme saine dans un corps sain… 

De fait, côté investissement, c’est réciproque. Quand il a fallut retaper la vieille ferme vétuste, c’est l’équipe qui s’est mobilisée, sans qu’on lui demande, pour venir le soir, les week-ends, arracher la tapisserie, décaper, nettoyer, refaire les peintures, etc. Une générosité grandement appréciée !  

Et ce modèle social colle parfaitement au modèle économique. Chez Au Temps d’Eugénie on a en effet décidé d’un plafonnement. On veut rester une petite équipe, des artisans, dans ce savoir-faire transmissible et cœur de métier. On a donc décidé d’un plafond d’activité, ce en terme de chiffre d’affaires. Parce que si on le dépasse ce serait très compliqué de demeurer maître de son destin et très intègre sur sa liberté. 

Car au-delà de cette dernière, cela permet aussi de toujours bien répondre à chaque client, qui ici est connu, respecté de toute l’équipe, et n’a pas une taille qui va faire de lui un client potentiellement dangereux s’il devenait infidèle.  

Au Temps d’Eugénie, entreprise humaine, véritable famille étendue où l’on se sent bien, aime servir tous ses clients à l’identique, du plus petit qui veut juste un carton au plus gros qui voudra une palette ou deux, de ses délicieuses confitures. Un bel esprit de famille…