Histoires d’Apéro

Idéalement située à deux pas du rond-point de Rennes à Nantes, l’ouverture prévue en mai d’Histoires d’Apéro, a été reportée au mois de juin.

 Même si les travaux d’aménagement qui devaient habiller leur boutique sont au point mort, le projet d’Histoires d’Apéro n’est déjà plus qu’un simple projet puisque l’enseigne dispose d’un local commercial. Ce nouveau commerce est avant tout l’histoire de deux futures pros en reconversion : Sylviane Delpuech qui s’est investie dans les ressources humaines après avoir passé quinze ans dans l’hôtellerie-restauration, et Véronique Guillot qui rêvait d’une boutique mais ne sentait pas de se lancer seule. Les deux quadragénaires se sont retrouvées autour de la thématique de l’apéro, un univers de convivialité et de partage qui fait partie des grandes tendances du moment.

Un projet porté à deux

Un univers qui par chance n’a pas encore été exploité à Nantes où les épiceries fines en place sont plus généralistes. “Ce qui est une chance commente Sylviane, dans la mesure où la Fédération Française de l’Apéritif qui cherche à se développer sur le modèle de la franchise a déjà ouvert une adresse à Lille. Pour ce qui nous concerne ajoute-t-elle, nous avions en commun le besoin de renouer avec le contact et le partage et nous trouvons qu’il y a beaucoup d’avantages à porter un projet de ce type à deux : on va se faire connaître plus rapidement mais également afficher dès nos débuts des amplitudes d’ouverture intéressantes : ce qui est important pour les soirées.”

Financement participatif

Localement présentée sur le site de financement Tudigo, Histoires d’Apéro est parvenue à réunir 3 395 € qui seront notamment investis dans la réalisation par un artisan nantais, d’une enseigne imaginée par une agence de communication. En plus de l’aspect financier, l’idée était aussi de pouvoir commencer à créer une communauté qui constituera les premiers soutiens de cette boutique hybride où chacun doit se sentir chez soi – un peu comme des invités -, à la croisée des chemins entre l’épicerie fine, le caviste, le fromager-charcutier et le bar à vin.

Bruno Lecoq