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La Dolce Vespa : de professeur d’italien à épicier fin

Le 3 février dernier, l’épicerie fine italienne La Dolce Vespa, située à Vendôme (41), a accueilli ses premiers clients. Aux commandes, Lucie Buccini, professeur d’italien reconverti en épicier fin, nous raconte son histoire.

Le monde de l’épicerie fine – Lucie, racontez-vous comment vous êtes passée du métier de professeur d’italien à celui d’épicier fin ?

Lucie Buccini – Effectivement, j’étais jusqu’alors professeur d’italien. C’est une langue qui disparaît petit à petit des établissements scolaires. Un constat qui m’a amenée à réfléchir à la suite de ma vie professionnelle et à me réinventer. Une de mes exigences, concernant le choix de ma future profession, était de garder un lien avec l’Italie, pays avec lequel j’ai de fortes attaches familiales. Je suis également passionnée par la cuisine et la gastronomie italiennes et j’adore échanger et partager avec les autres. C’est pourquoi j’ai pensé à ouvrir un commerce spécialisé en épicerie fine italienne. Afin de pouvoir être à l’aise dans mes nouvelles fonctions, j’ai suivi une formation de huit semaines à la CCI (Chambre de Commerce et de l’Industrie) du Loir-et-Cher intitulée : création et reprise d’entreprise.  Grâce à cette formation très complète et concrète, j’ai pu structurer mon projet entrepreneurial. Elle m’a été très utile. Je la recommande.

LMEF – Pourquoi avez-vous choisi un local commercial à Vendôme ?

L.B. – Je voulais uniquement ouvrir mon épicerie fine italienne sur la commune de Vendôme. Cela s’explique par plusieurs raisons. Premièrement, Vendôme est une ville de plus en plus attractive par sa proximité avec la capitale. Le trajet en train entre Paris et Vendôme est de 40 minutes en moyenne. Les Parisiens y viennent très facilement pour le week-end. Nombre d’entre eux s’y sont installés définitivement depuis la pandémie. Certaines grandes entreprises comme Louis Vuitton ou Sisley investissent également le territoire vendômois. C’est une ville dont la population avec un fort pouvoir d’achat se densifie en comparaison à d’autres villes environnantes dont la démographie est plus disparate. De plus, il n’y a pas d’épicerie italienne sur la commune et aux alentours. Les plus proches sont à Orléans ou à Tours. Enfin, j’habite à sept kilomètres de Vendôme mais vous l’aurez compris, ce n’est pas la raison principale.

LMEF – Pouvez-vous nous présenter votre offre et vos best-sellers ?

L.B. – Actuellement, ma gamme s’élève à un peu plus de 150 références réparties en quatre grands rayons : le frais, l’épicerie fine sèche salée, l’épicerie fine sèche sucrée et les boissons alcoolisées et non alcoolisées.

Côté frais, je propose une petite sélection de charcuterie et de fromages italiens ainsi que des pâtes fraîches que l’on peut depuis peu consommer sur place. J’ai récemment installé deux tables pour offrir une petite restauration. Je peux aussi servir à mes clients des bruschettas, des planches de charcuterie et de fromages et des boissons. Dès l’arrivée des beaux jours, j’aménagerai une terrasse avec plusieurs places assises.

Côté épicerie sèche salée, je présente en rayon des biscuits apéritifs (gressins, taralli, etc.), des antipasti à l’huile d’olive que j’importe moi-même d’Italie, des pâtes sèches, des sauces, des risottos et de la polenta en sachet prêt à l’emploi ainsi que des huiles d’olive et du vinaigre.

Côté épicerie sèche sucrée, j’ai des biscuits et des confiseries et je viens tout juste de rentrer du café suite à de nombreuses demandes. Concernant le café, j’avais pris la décision au départ de ne pas en proposer car il est certes, torréfié en Italie, mais pas produit là-bas évidemment mais mes clients m’ont convaincue (sourire).

Côté boissons, je propose du vin, des spiritueux, des sodas et des liqueurs comme les incontournables amarettos et limoncellos par exemple.

Les produits que je vends le mieux actuellement sont : le gorgonzola, les biscuits apéritifs italiens, la charcuterie et les sodas siciliens. Enfin, je me fournis majoritairement chez des grossistes haut de gamme. Ce n’était pas mon idée première. J’avais imaginé m’approvisionner en direct chez les producteurs mais je n’ai pas eu d’autres choix que de m’adapter à cause des tarifs très élevés du transport. La livraison me coûtait aussi cher que mon stock lui-même… Pour les quelques producteurs que j’ai en direct, je me réapprovisionne via ma famille qui va souvent en Italie ou par transporteur.

LMEF – Quels types d’opération mettez-vous en place pour vous faire connaître ?

L.B. – Je communique beaucoup sur mes pages Facebook et Instagram où j’indique mes plats du jour à commander en ligne ou directement en magasin. Mon site web est également une belle vitrine qui me ramène un petit peu de monde.

Dernièrement, j’ai beaucoup communiqué sur mon gorgonzola qui a été élu meilleur gorgonzola au monde en 2015-2016. Cela a très bien marché ! J’en vends six kilos par semaine suite à ça !

De plus, je propose des dégustations pour faire découvrir des produits. Des références peu connues en France, comme la mozzarella fumée par exemple, ont du mal à se vendre sans dégustation.

Propos recueillis par Laura Margis

Fiche technique

Date d’ouverture : 3 février 2023

Nom du gérant : Lucie Buccini

Surface de vente :  28 mètres carrés

Nombre de références : plus de 150

Nombre de personnes sur la surface de vente : 1

Spécialité : gastronomie italienne

La Dolce Vespa

17 Place Saint-Martin

41100 Vendôme

ladolcevespavendome@gmail.com

www.ladolcevespa.fr/

Facebook : @La Dolce Vespa

Instagram : @ladolcevespavendome

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