Afin de mesurer l’impact de la crise sanitaire sur les achats en vrac, Nielsen a interrogé à nouveau les consommateurs à ce sujet. Près de neuf Français sur dix ont l’intention d’en acheter à nouveau après le confinement.
La séquence COVID-19 et les précautions d’hygiène de rigueur auraient pu porter un coup sévère à ce type d’achats.Il s’avère que la période de confinement a finalement impacté modérément le vrac. Moins d’un acheteur sur 2 a arrêté d’en acheter pendant cette période, et surtout, cet arrêt n’est pas à relier en premier lieu à la crainte du virus. Mais plutôt à des difficultés d’accès aux rayons concernés : points de vente fermés, fréquentation d’autres magasins plus proches…
Pour Célia Rennesson, co-fondatrice de Réseau Vrac, « la confiance des consommateurs dans le vrac ne s’est pas tarie avec la crise. S’ils s’en sont détournés, ce fut principalement pour des raisons logistiques. Ils pensent déjà à revenir dans les magasins et la filière est prête pour les accueillir à nouveau. »
Pour Catherine Urvoy, experte Consommateurs chez Nielsen, « le confinement n’aura été qu’une période entre parenthèses pour le vrac, réelle alternative pour éviter les emballages ».
En effet, 85% de la clientèle du vrac affirmait qu’elle allait en acheter à nouveau après le confinement. Une fois le 11 mai passé, beaucoup des consommateurs ont ainsi repris progressivement leurs habitudes et le chemin des rayons de produits en vrac.