Le vrac impose son empreinte sur la consommation
Le marché français du vrac a atteint 1,2 milliard d’euros en 2019 et pourrait plus que tripler en trois ans pour atteindre 3,2 Mds €, selon les estimations de Réseau Vrac. Le marché est porté par l’engouement des consommateurs pour les produits « zéro déchet ».
En ce début d’année 2020, « acheter davantage de produits limitant les emballages » arrive en tête des résolutions adoptées par les Français, avec 27 % de mentions, selon le sondage Panel Views Bonnes résolutions (1 840 foyers répondants du 6 au 12 janvier). Et contrairement à la plupart des promesses que l’on se fait à cette période de l’année, celle-ci est bien partie pour s’ancrer dans les habitudes : quasi-inexistant en 2013, le marché du vrac a véritablement explosé ces dernières années. Au point de donner naissance à un nouveau circuit de distribution, celui des épiceries spécialisées dans le vrac. On en comptait deux en 2013, elles sont aujourd’hui plus de 400 en France (360 fin 2019, selon le recensement de Réseau Vrac). En quelques années, ces boutiques ont pris 5 % du marché du vrac, se frayant une place au côté des supermarchés bio (45 %), pionniers du vrac par vocation, et des grandes et moyennes surfaces alimentaires généralistes (50 %), arrivées tardivement mais massivement sur le marché.
