Le Comptoir Colonial a entièrement refait sa boutique parisienne

Le 22 janvier 2019

Cela faisait longtemps qu’il en rêvait : Christophe Darcet, dynamique patron du Comptoir Colonial, ne cache pas sa satisfaction en annonçant la rénovation complète de la boutique parisienne de sa marque d’épicerie fine.
Depuis 2002, année où il a repris Le Comptoir Colonial jusqu’à aujourd’hui, Christophe Darcet n’a pas vu le temps passer. Et s’il l’a vu, ce sont surtout les obstacles du début puis le développement régulier et conséquent de son entreprise – de nouveaux locaux, de nouvelles machines…- qui l’ont conduit chaque année à remettre à plus tard les projets de rénovation de la boutique de la rue Lepic. “Quand j’ai repris la marque, explique-t-il, il y avait dans la corbeille ce commerce bien situé à Montmartre, qui à l’époque faisait 80 % du chiffre d’affaires. Après quinze années consacrées au développement de nos activités de négoce, cette part est descendue à 4 % du CA”. Entre-temps en effet, le producteur s’est imposé sur le marché de l’épicerie fine et de la restauration comme l’un des leaders du secteur…
En France et même au-delà, puisque Le Comptoir Colonial réalise 40 % de son chiffre d’affaires à l’export

Transformation totale

Et puis l’an passé, Christophe Darcet se décide enfin à investir 70 000 euros dans les 50 m2 de son showroom parisien. Et c’est grâce aux conseils d’un des responsables de l’association Réseau Vrac qu’il héberge dans son local parisien, qu’il va trouver le bon entrepreneur. Les travaux sont lancés : tout est cassé, on pose du plancher au sol, on refait les murs, on installe de nouvelles étagères, une belle table centrale d’exposition au milieu de la boutique et le local se retrouve complétement transformé. Des ampoules LED, un chauffage réversible, une porte automatique et de nouveaux réfrigérateurs ajoutent encore une touche de confort supplémentaire. “Toutes les épices sont désormais présentées dans des bocaux à l’abri des insectes”, précise Christophe Darcet qui se félicite d’être parvenu à ses fins. Avec une satisfaction supplémentaire : celui d’avoir vu les habitants du quartier soulagés en apprenant que Le Comptoir Colonial n’avait pas cédé la place à une énième franchise de vêtements.